Voici le résumé du premier Ironman d'Yves Baribeau:
Natation
J’avais choisi le corridor moins de 1:10 qui incluait environ 200 personnes et j’étais au 2/3 de ce corridor. Le départ dans la Baie des Anges est un peu dur sur les pieds car c’est une plage de galets. Une fois le départ donné, c’est le chaos total je n’ai jamais vécu un départ aussi extrême. Imaginez-vous nager continuellement dans les bulles, la tête sortie de l’eau (trop de monde pour se mettre la tête dans l’eau), pas très efficace. J’ai reçu (et certainement donné) plusieurs coups sur la tête, le thorax, les jambes…etc. Après 5 minutes ce n’était pas mieux et j’ai un peu paniqué. Je me suis demandé dans quoi je m’étais embarqué. Quand j’ai vu que ma fréquence cardiaque était au-dessus de 160, j’ai arrêté environ 15 secondes pour refaire le focus. J’ai trouvé un petit trou pour nager pendant 5 minutes, puis je suis arrivé au 1er virage et je me suis fait entrainer par l’intérieur et ce fut le second cycle de la machine à laver! J’ai alors aperçu un gars qui semblait savoir o aller et je l’ai suivi pour terminer les premiers 2.4K. Ensuite ce fut la sortie à l’Australienne avant de commencer la 2e boucle de 1.4 K qui s’est mieux passée. Je suivais toujours le même gars. À la fin, il y avait un tapis pour sortir de la mer (plus facile pour les pieds). J’ai fait 1:10 :34.
Première transition
Très bien organisée. Pas de problème à trouver mon bike bag. J’ai mis de la crème solaire (pas de bénévoles pour en mettre lors de cette transition). Quand même une bonne distance à courir pour rejoindre mon vélo, mais facile à trouver.
Vélo
On est parti pour 180K de vélo et 1900m de dénivelé. Les premiers 20K étaient en faux plat montant avec un vent de terre (en revenant c’était un vent de mer, donc le vent de face tout le long). Ensuite on parcourait une montée de 500m à 15% pour se réchauffer les jambes, suivi de multiples montées jusqu’au km 41. Première descente de 9K suivi de la montée du col de l’Ècre (21K), avec des sections à 7 et 8%. Il fait chaud. En haut du col on me donne mon special needs bag, puis c’est reparti, en plateau. Le pire est passé, il ne reste que quelqques petits cols (le plus long étant de 7K). Les paysages sont à couper le souffle! C’est la plus belle ride de bike que j’ai fait. À partir du KM 123 c’est majoritairement en descente jusqu’au km 160 (une seule montée). Incroyable descente. J’ai passé pres de tomber car je suivais un gars qui a fait une manœuvre que je n’a pu imiter dans un rond point. Disons que j’ai vu la jambe d’un bénévole de très près .
Deuxième transition
Je me sentais encore très bien (en fait beaucoup mieux que mon voisin sous la tente lorsque nous mettions nos souliers). Encore une fois belle organisation il y avait de la creme solaire cette fois ci.
Marathon
J’ai réussi à partir avant que le premier pro ne termine son Ironman! Donc, je peux dire que j’ai couru avec Marcel Zamora Perez . La course était vraiment la portion la plus difficile du triathlon pour moi (n’ayant jamais couru de marathon)…Le premier 5K n’était pas trop pire, mais a s’est gâter par la suite. Il faisait environ 35C, aucun vent, et l’asphalte nous renvoyait toute cette chaleur ….un four. On courrait sur la promenade des Anglais et on faisait 4 boucles de 10.5K. Il y avait des ravitaillements à tous les 2K avec des douches. On nous donnait un bracelet de différente couleur (les chouchous), à chaque tour. J’ai vraiment trouvé a difficile entre le2 et le3e tour. Ensuite il y a eu un peu de nuages et je me suis senti mieux à partir du 3e chouchou, plus qu’un tour à faire! J’ai alors réussi à dépasser plusieurs coureurs ayant 3 chouchous eux aussi. J’ai fait les derniers 800m avec Simon et Mathieu (en passant, cette version de Ironman inclus une portion Ironkid à laquelle mes enfants ont participé). Je me sentais bien après : les jambes un peu raides, mais tres bien. C’était une autre histoire dans la tente de la Croix-Rouge, qui était pleine à craquer d’au moins 125 personnes très mal en point tous sous soluté. Il y avait beaucoup de gens transportés en brancard ou en ambulance.
Voilà. 12:23 :16 Une tres belle façon de voyager : maintenant direction l’Italie pour boire du bon vino rosso et relaxer en famille.
Yves IM 2010